Les femmes dans la Tech aux Emirats arabes unis

Pour beaucoup d’entre nous qui n’en font pas partie, la technologie inspire la crainte… peut-être même la distance. Parce que si nous sommes tous bénéficiaires des avancées technologiques, le domaine lui-même exige des connaissances spécialisées… et une réflexion. Regardez les sommités de la profession — Mark Zuckerberg, Elon Musk, Jezz Bezos — et vous savez que la pensée latérale est synonyme d’accélération dans le domaine de la technologie.

Mais pensez tech, et les noms qui me viennent à l’esprit sont surtout ceux d’hommes. Alors pourquoi y a-t-il eu si peu de femmes qui laissent une marque dans l’industrie ? Les femmes qui se hissent à la tête d’une entreprise ou d’un service d’une grande société le doivent à leur savoir-faire mais elles souhaitent renforcer leur position hiérarchique en se présentant avec une tenue qui ne laisse aucun doute sur leur place dans l’organigramme.

Elles sont de plus en plus nombreuses à s’affirmer à des postes stratégiques au sein du monde des affaires. Les femmes sont audacieuses. Elles sont téméraires et assument aussi bien leur féminité et leur élégance dans une salle de réunion ou à la tribune avec des tenues féminines tout en gardant le style. Parfumée, élaguante, ces femmes réussissent de plus en plus dans le milieu masculin. Et en parlant de parfum, nous vous invitons à consulter ce site afin d’acheter un parfum en ligne de manière facile et pas cher.

Quelle que soit votre domaine de travail vous aurez un choix judicieux à faire pour sélectionner ce qui répondra le plus à vos attentes pour renforcer votre image de chef d’entreprise ou de secteur.

Fait intéressant, une enquête McKinsey de 2021 a souligné le fait que si la pandémie a permis la croissance et l’expansion, seul un petit nombre de femmes entrent dans le domaine.

L’inclusion des genres et la diversité sont des mots à la mode dans tous les secteurs, y compris la technologie. On y trouve des femmes travaillant dans la tech avec des jiljbab, en abaya ou en tenue occidentale. Pour celles que ça intéresse, vous pourrez trouver une vente en ligne de jilbab pour femme pas cher ici. C’est ce qui fait la force de Dubai justement. En parlant de tenue, vous trouverez une multitude d’abaya femme pas chere ici.

Et voilà qu’un ingénieur Microsoft de 27 ans s’investit pour sensibiliser sur ces deux aspects. Dina Ayman est une professionnelle de la technologie égypto-américaine qui a créé Diversity and Inclusion Power (DIP) dans le New Jersey, une entreprise qui conseille aux entreprises et aux universités d’avoir une plus grande inclusion adaptée à leurs besoins ; DIP consulte également les universités pour apporter de la diversité et de l’inclusion aux espaces académiques pendant les années de formation des étudiants.

Au fil des ans, l’industrie a été critiquée pour ne pas être inclusive. Mais comment ces traits entravent les rêves d’une jeune femme est quelque chose qui peut être évalué à partir du propre parcours de Dina. « Mon amour pour la technologie a commencé au lycée, dit-elle. « L’idée que je puisse créer quelque chose aux États-Unis qui serait utilisé à travers le monde était quelque chose qui me fascinait. J’ai été époustouflé par la façon dont la technologie s’infiltre dans tout et comment elle rend la vie plus facile.

Dans ses premières années, sa famille a déménagé en Egypte pour l’enseignement primaire et secondaire. Mais dès que Dina était en huitième année, ses parents ont décidé de retourner aux États-Unis. Alors que son père et ses trois frères et sœurs plus jeunes ont finalement changé, sa mère n’a pas pu le faire. « Pendant ce temps, en tant que membre le plus âgé de la famille, j’ai dû assumer le rôle de ma mère à la maison pour mes trois frères et sœurs plus jeunes. Au cours de ces années, j’ai vécu ce que l’on ressent lorsqu’on est maman », dit Dina. «Après de nombreuses nuits blanches, j’ai obtenu mon diplôme de B.Sc. et M.Sc. diplômes en génie informatique la même année (2018) du New Jersey Institute of Technology. L’ambassade des États-Unis m’a qualifié de premier Égyptien à le faire dans les principaux journaux.

Malgré les lauriers, elle se souvient d’une époque où ses parents ne voulaient pas qu’elle soit ingénieure. « Mes parents m’ont dit que l’ingénierie n’était pas pour les femmes », se souvient-elle. «Quand ils ont insisté pour que j’aille à la faculté de médecine à la place parce que ces majors étaient des femmes qui réussissaient, j’ai commencé à douter de moi. Pendant une seconde, j’ai pensé qu’ils avaient peut-être raison et je suis passé de la faculté d’ingénierie à la faculté de médecine et j’ai perdu tout un semestre. Mais au cours de ce semestre, j’ai pensé à ma passion pour la technologie. Je sentais que ce n’était pas si inclusif, après tout, et que je ne serais pas en mesure de réussir. Mais je ne me voyais pas non plus faire une école de médecine. C’est à ce moment-là que j’ai changé ma majeure pour l’ingénierie informatique. Lorsque j’ai obtenu mon diplôme et que je suis entré dans le domaine, j’ai vu comment la plupart des entreprises essayaient d’être inclusives et diversifiées.

Aujourd’hui, en tant que responsable de programme technique chez Microsoft, Dina dirige des projets d’ingénierie logicielle. Mais en dehors de ce rôle, elle nourrit la passion pour sensibiliser au besoin de diversité et d’inclusion. Afin de réaliser ce rêve longtemps caressé, elle a siégé à divers comités de direction pour créer une culture « où tout le monde est heureux et fier d’être dans l’entreprise ». « J’ai siégé aux comités de direction avec Intel, Microsoft et le gouvernement américain pour créer des opportunités pour les minorités et m’assurer qu’elles sont très bien incluses. »

Malgré une plus grande prise de conscience, les réalités du terrain n’ont pas changé dans de nombreux secteurs et la technologie n’est pas différente. Dina admet que les femmes n’étaient pas facilement acceptées sur le terrain et que les inégalités de stature et de rémunération étaient répandues, mais insiste sur le fait qu’il faut « nos voix pour s’exprimer et en faire une « priorité » pour toutes les industries ». Il y a, après tout, du pouvoir dans la représentation. « Nous devons mettre davantage l’accent sur les femmes qui réussissent et diverses pour que les autres voient quelqu’un qui leur ressemble à l’endroit où elles veulent être », dit-elle, soulignant que la sensibilisation à ces questions doit également commencer au niveau de l’enseignement technologique. .

En regardant les Émirats arabes unis, Dina fait l’éloge des développements et des améliorations technologiques dont la région a été témoin ces dernières années, ce qui a également facilité la vie de ceux qui résident ici. «Chaque fois que je suis aux Émirats arabes unis, j’admire vraiment la façon dont le gouvernement progresse dans la technologie qu’il apporte et utilise partout. Je tiens à remercier tout particulièrement Son Altesse le cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, vice-président et premier ministre des Émirats arabes unis et souverain de Dubaï, pour avoir lancé un programme national visant à former 100 000 codeurs, à créer 1 000 entreprises technologiques qui deviendront mondiales et augmenter les investissements de démarrage de 1,5 milliard de dirhams à 4 milliards de dirhams », dit-elle. « J’aime les mesures que prend le gouvernement dans le monde de l’économie numérique et voit vraiment l’avenir. »